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Encyclopédie de Diderot
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DISCOURS PRÉLIMINAIRE

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Écrit par : Jean le Rond d'Alembert (O)
Catégorie parente: Introduction
Catégorie : Introduction
Création : 28 juin 1751
L'encyclopédie que nous présentons au public, est, comme son titre l'annonce, l'ouvrage d'une société de gens de lettres. Nous croirions pouvoir assurer, si nous n'étions pas du nombre, qu'ils sont tous avantageusement connus, ou dignes de l'être. Mais sans vouloir prévenir un jugement qu'il n'appartient qu'aux savants de porter, il est au moins de notre devoir d'écarter avant toutes choses l'objection la plus capable de nuire au succès d'une si grande entreprise.

Nous déclarons donc que nous n'avons point eu la témérité de nous charger seuls d'un poids si supérieur à nos forces, et que notre fonction d'éditeurs consiste principalement à mettre en ordre des matériaux dont la partie la plus considérable nous a été entièrement fournie.
Nous avions fait expressément la même déclaration dans le corps du prospectus; mais elle aurait peut-être dû se trouver à la tête. Par cette précaution, nous eussions apparemment répondu d'avance à une foule de gens du monde, et même à quelques gens de lettres, qui nous ont demandé comment deux personnes pouvaient traiter de toutes les sciences et de tous les arts, et qui néanmoins avaient jeté sans doute les yeux sur le prospectus, puisqu'ils ont bien voulu l'honorer de leurs éloges.

Ainsi, le seul moyen d'empêcher sans retour leur objection de reparaitre, c'est d'employer, comme nous faisons ici, les premières lignes de notre ouvrage à la détruire. Ce début est donc uniquement destiné à ceux de nos lecteurs qui ne jugeront pas à propos d'aller plus loin: nous devons aux autres un détail beaucoup plus étendu sur l'exécution de l'encyclopédie: ils le trouveront dans la suite de ce discours, avec les noms de chacun de nos collègues; mais ce détail si important par sa nature et par sa matière, demande à être précédé de quelques réflexions philosophiques.

L'ouvrage dont nous donnons aujourd'hui le premier volume, a deux objets: comme Encyclopédie , il doit exposer autant qu'il est possible, l'ordre et l'enchainement des connaissances humaines: comme Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, il doit contenir sur chaque science et sur chaque art, soit libéral, sait mécanique, les principes généraux qui en sont la base, et les détails les plus essentiels, qui en font le corps et la substance. Ces deux points de vue, d'Encyclopédie et de Dictionnaire raisonné, formeront donc le plan et la division de notre discours préliminaire. Nous allons les envisager, les suivre l'un après l'autre, et rendre compte des moyens par lesquels on a tâché de satisfaire à ce double objet.

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LUNE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie parente: Science
Catégorie : Astronomie
Création : 1 décembre 1765
S. f. (Astronomie) est l'un des corps célestes que l'on met ordinairement au nombre des planètes, mais qu'on doit regarder plutôt comme un satellite, ou comme une planète secondaire. Voyez PLANETE et SATELLITE.

La lune est un satellite de notre terre, vers laquelle elle se dirige toujours dans son mouvement comme vers un centre, et dans le voisinage de laquelle elle se trouve constamment, de façon que si on la voyait du soleil, elle ne paraitrait jamais s'éloigner de nous d'un angle plus grand que dix minutes.

La principale différence que l'on aperçoit entre les mouvements des autres planètes et celui de la lune se peut aisément concevoir : car puisque toutes ces planètes tournent autour du soleil qui est à peu près au centre de leur mouvement, et puisqu'il les attire, pour ainsi dire, à chaque instant, il arrive delà qu'elles sont toujours à peu près à la même distance du soleil, au-lieu qu'elles s'approchent quelquefois considérablement de la terre, et d'autres fois s'en éloignent considérablement. Mais il n'en est pas tout à fait de même de la lune, on doit la regarder comme un corps terrestre. Ainsi selon les lois de la gravitation elle ne peut guère s'éloigner de nous, mais elle est retenue à peu près dans tous les temps à la même distance.

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ENCYCLOPÉDIE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie parente: Science
Catégorie : Philosophie
Création : 1 novembre 1755
S. f. (Philosophie) Ce mot signifie enchainement de connaissances ; il est composé de la préposition grecque e?, en, et des substantifs ??????, cercle, et pa?de?a connaissance.
En effet, le but d'une Encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre, d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous ; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été des travaux inutiles pour les siècles qui succéderont ; que nos neveux, devenant plus instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus heureux, et que nous ne mourions pas sans avoir bien mérité du genre humain.

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GENEVE

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Écrit par : Jean le Rond d'Alembert (O)
Catégorie parente: Histoire
Catégorie : Histoire & Politique
Création : 1 novembre 1757
(Histoire et Politique) Cette ville est située sur deux collines, à l'endroit où finit le lac qui porte aujourd'hui son nom, et qu'on appelait autrefois lac Leman.
La situation en est très-agréable ; on voit d'un côté le lac, de l'autre le Rhône, aux environs une campagne riante, des coteaux couverts de maisons de campagne le long du lac, et à quelques lieues les sommets toujours glacés des Alpes, qui paraissent des montagnes d'argent lorsqu'ils sont éclairés par le soleil dans les beaux jours. Le port de Genève sur le lac avec des jetées, ses barques, ses marchés, etc. et sa position entre la France, l'Italie et l'Allemagne, la rendent industrieuse, riche et commerçante. Elle a plusieurs beaux édifices et des promenades agréables ; les rues sont éclairées la nuit, et l'on a construit sur le Rhône une machine à pompes fort simple, qui fournit de l'eau jusqu'aux quartiers les plus élevés, à cent pieds de haut. Le lac est d'environ dix-huit lieues de long, et de quatre à cinq dans sa plus grande largeur. C'est une espèce de petite mer qui a ses tempêtes, et qui produit d'autres phénomènes curieux. Voyez TROMBE, SEICHE, etc. et l'hist. de l'acad. des Sciences des années 1741 et 1742. La latitude de Genève est de 46d. 12'. sa longitude de 23d. 45'.

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ANATOMIE

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Écrit par : Pierre Tarin (L)
Catégorie parente: Physique particulière
Catégorie : Anatomie
Création : 28 juin 1751
S. f. (Ordre encyclopédique, Entendement, Raison, Philosophie ou Science, Science de la nature, Physique générale et particulière, Zoologie, Anatomie simple et comparée) C'est l'art de disséquer ou de séparer adroitement les parties solides des animaux, pour en connaître la situation, la figure, les connexions, etc. Le terme anatomie vient de , je coupe, je disseque. Il a différentes acceptions. S'il se prend, comme on vient de le dire, pour l'art de disséquer, il se prend aussi pour le sujet qu'on disseque ou qu'on a disséqué ; et quelquefois même pour la représentation en plâtre, en cire, ou de quelqu'autre manière, soit de la structure entière, soit de quelqu'une des parties d'un animal disséqué. Exemple : Il y a au cabinet du Roi de belles anatomies en cire.

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ASTRONOMIE

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Écrit par : Jean le Rond d'Alembert (O)
Catégorie parente: Science
Catégorie : Astronomie
Création : 28 juin 1751
Astronomia, sub. f. composé de ?st??, étoile, et de ??µ??, règle, loi. L'Astronomie est la connaissance du ciel et des phénomènes célestes. (Voyez CIEL.) L'Astronomie est, à proprement parler, une partie des Mathématiques mixtes, qui nous apprend à connaître les corps célestes, leurs grandeurs, mouvements, distances, périodes, éclipses, etc. Voyez MATHEMATIQUES.

Il y en a qui prennent le terme Astronomie dans un sens beaucoup plus étendu : ils entendent par-là la connaissance de l'univers et des lois primitives de la nature. Selon cette acception, l'Astronomie serait plutôt une branche de la Physique, que des Mathématiques. Voyez PHYSIQUE, SYSTEME, NATURE.

Les auteurs varient sur l'invention de l'Astronomie : on l'attribue à différentes personnes ; différentes nations s'en font honneur, et on la place dans différents siècles. A s'en rapporter aux anciens historiens, il parait que des rois inventèrent et cultivèrent les premiers cette science : Belus roi d'Assyrie, Atlas roi de Mauritanie, et Uranus, qui regnait sur les peuples qui habitaient les bords de l'océan Atlantique, passent pour avoir donné aux hommes les premières notions de l'Astronomie.

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EXPLICATION DETAILLEE DU SYSTEME DES CONNOISSANCES HUMAINES

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Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie parente: Introduction
Catégorie : Introduction
Création : 28 juin 2001
Les êtres physiques agissent sur les sens. Les impressions de ces êtres en excitent les perceptions dans l'entendement. L’entendement ne s’occupe de ses perceptions que de trois façons, selon ses trois facultés principales : la mémoire, la raison, l'imagination. Ou l'entendement fait un dénombrement pur et simple de ses perceptions par la mémoire, ou il les examine, les compare et les digère par la raison ; ou il se plait à les imiter et à les contrefaire par l'imagination. D’où résulte une distribution générale de la connaissance humaine qui parait assez bien fondée ; en histoire, qui se rapporte à la mémoire ; en philosophie, qui émane de la raison ; et en poésie, qui nait de l'imagination.


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SCIENCE

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie parente: Logique
Catégorie : Logique & métaphysique
Création : 1 décembre 1765
S. f. (Logique et Métaphysique) science, en terme de philosophie, signifie la connaissance claire et certaine de quelque chose, fondée ou sur des principes évidents par eux-mêmes, ou sur des démonstrations.

Le mot science pris dans le sens qu'on vient de dire est opposé à doute ; et l'opinion tient le milieu entre les deux.

Les sceptiques nient qu'il soit possible d'avoir la science sur rien, c'est-à-dire qu'il y ait rien sur quoi on puisse arriver à un degré de connaissance capable de produire une conviction entière.

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CARTÉSIANISME

Détails
Écrit par : Jean le Rond d'Alembert (O)
Catégorie parente: Science
Catégorie : Philosophie
Création : 1 janvier 1752
S. m. Philosophie de Descartes, ainsi appelée du nom latin Cartesius de son auteur. René Descartes naquit le 31 Mars 1596 à la Haye, petite ville de la Touraine, de Joachim Descartes, conseiller au parlement de Bretagne, et de Jeanne Brochard, fille du lieutenant général de Poitiers. On lui donna le surnom de du Perron, petite seigneurie située dans le Poitou, qui entra ensuite dans son partage après la mort de son père.

La délicatesse de son tempérament, et les infirmités fréquentes qu'il eut à soutenir pendant son enfance, firent appréhender qu'il n'eut le sort de sa mère, qui était morte peu de temps après être accouchée de lui : mais il les surmonta, et vit sa santé se fortifier à mesure qu'il avança en âge.

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SYRIE

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie parente: Histoire
Catégorie : Geographie ancienne
Création : 1 décembre 1765
(Géographie ancienne) Syria ; grande contrée d'Asie, qui s'étendait du nord au midi, depuis les monts Amanus et Taurus, jusqu'à l'Egypte, et à l'Arabie-Pétrée ; et d'occident en orient, depuis la mer Méditerranée, jusqu'à l'Euphrate, et jusqu'à l'Arabie déserte dans l'endroit où l'Euphrate prend son cours vers l'orient. Strabon, l. II. dit même que les peuples qui demeuraient au-delà de l'Euphrate, et ceux qui habitaient en deçà, avaient la même langue : et dans un autre endroit, il nous apprend que le nom de Syrien s'étendait depuis la Babylonie jusqu'au golfe Issicus, et autrefois même depuis ce golfe, jusqu'au Pont-Euxin ; il fait voir que les Cappadociens, tant ceux qui habitaient le mont Taurus, que ceux qui demeuraient sur le bord du Pont-Euxin, avaient été appelés leuco-Syri, c'est-à-dire Syriens blancs.

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ECHECS

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie parente: Morale
Catégorie : Jeu
Création : 1 novembre 1755
S. m. pl. (JEU DES) Le jeu des échecs que tout le monde connait, et que très-peu de personnes jouent bien, est de tous les jeux où l'esprit a part, le plus savant, et celui dans lequel l'étendue et la force de l'esprit du jeu peut se faire le plus aisément remarquer. Voyez JEU.

Chaque joueur a seize pièces partagées en six ordres, dont les noms, les marches, et la valeur sont différentes. On les place en deux lignes de huit pièces chacune, sur un échiquier divisé en soixante-quatre cases ou carrés, qui ne peuvent contenir qu'une pièce à la fais. Chaque joueur a une pièce unique qu'on nomme le roi. De la conservation ou de la perte de cette pièce dépend le sort de la partie. Elle ne peut être prise, tant qu'il lui reste quelque moyen de parer les coups qu'on lui porte. La surprise n'a point lieu à son égard dans cette guerre ; on l'avertit du danger où elle est par le terme d'échec, et par-là on l'oblige à changer de place, s'il lui est possible, afin de se garantir du péril qui la menace. S'il ne lui reste aucun moyen de l'éviter, alors elle tombe entre les mains de l'ennemi qui l'attaquait, et par la prise du roi, la partie est décidée, ce que l'on exprime par les mots d'échec et mat.

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  1. PESTE
  2. SATURNE
  3. AGE
  4. NINIVE
  5. ESPAGNE

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